Depuis plusieurs mois, les cas de viol collectifs sont devenus monnaie courante dans la société haïtienne. Dans des quartiers défavorisés de la zone métropolitaine de Port-au-Prince comme dans des villes de provinces, des bandits armés s’adonnent à cette pratique déloyale et immorale qui porte atteinte à l’intégrité des femmes et filles haïtiennes.
Le dernier cas en date remonte lundi 12 décembre 2022 et a été enregistré à Bon Repos. Il s’agissait d’une jeune fille de 19 ans, violée par 3 individus armés, déplore la coordonnatrice adjointe de l’organisation féminine baptisée Organisation pour la Réinsertion des Femmes Regroupées pour l’Avenir (ORFRA), FERNANDE FÉLICIN.
Elle informe que son organisation a recensé plusieurs cas de viol, surtout dans les quartiers défavorisés, au cours de ces derniers mois.
« Nous avons enregistré plusieurs cas pendant les trois derniers mois.», a-t-elle soutenu arguant que les cas de viol ont augmenté cette année par rapport à l’année précédente.
En guise de prévention aux assauts des violeurs, ORFRA a organisé plusieurs séances de formations au cours desquelles des conseils ont été prodigués aux femmes et aux filles exposées a ces pratiques macabres.
FERNANDE FÉLICIN a, par ailleurs, appelé les autorités policières à œuvrer en faveur du rétablissement d’un climat sécuritaire fiable dans le pays garantissant la liberté individuelle et la libre circulation sur le territoire nationale.
LEGER DENIS