Le Conseil présidentiel de transition (CPT) a annoncé, le vendredi 2 mai 2025, la dissolution de la Commission nationale de désarmement, de démantèlement et de réinsertion (CNDDR). Cette décision a surpris, car elle arrive seulement quelques mois après la relance de la commission en février. Pourtant, celle-ci devait jouer un rôle important dans la lutte contre les gangs armés et l’insécurité.
La CNDDR, créée en 2006, avait pour mission de désarmer les groupes armés, de détruire leurs réseaux et de réinsérer leurs membres dans la société. Cependant, les résultats ont toujours été limités. Après sa relance, plusieurs organisations de défense des droits humains ont accusé certains membres d’avoir des liens avec des gangs. Cela a gravement nuit à la crédibilité de la commission.
Face à ces accusations, le CPT a décidé d’agir rapidement. Son objectif est de protéger la confiance du public et de rassurer ses partenaires. En dissolvant la CNDDR, il reconnaît l’échec de cette structure et montre qu’il veut changer de stratégie.
Le CPT a promis de créer une nouvelle approche. Elle sera fondée sur la transparence, la rigueur et une coopération étroite avec la société civile. L’objectif est de mettre en place un système plus fiable pour désarmer les gangs et rétablir l’autorité de l’État.
En attendant, l’insécurité reste forte. Les gangs continuent de gagner du terrain. La population espère maintenant des mesures concrètes et rapides pour sortir de cette crise.