Cinq jours après la publication d’un rapport de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) recommandant des poursuites contre trois membres du Conseil présidentiel de transition, Emmanuel Vertilaire a déposé une requête auprès du parquet de Port-au-Prince. Dans un document de 13 pages, il conteste la validité du rapport qu’il juge fondé sur des observations personnelles et manquant de crédibilité.
Vertilaire met en avant un conflit d’intérêts concernant le directeur général de l’ULCC, soulignant des liens avec l’avocat de Raoul Pierre-Louis, en critiquant la mauvaise interprétation de la corruption passive par l’ULCC. Il précise que aucune preuve d’un acte positif de corruption n’a été apportée contre lui.
En outre, le conseiller dénonce l’excès de pouvoir de l’ULCC quant à son utilisation légale d’une carte de crédit auprès de la BNC. Vertilaire rappelle son absence de responsabilité pénale dans cette affaire et évoque le droit du parquet à classer l’affaire sans suite selon le Code d’instruction criminelle.