14 décembre 2021- 14 décembre 2022, cela fait un an depuis que plus 90 personnes ont été calcinées dans l’explosion d’un camion-citerne de produits pétroliers dans la ville du Cap-Haïtien.

Cette date, les capois et les capoises la commémorent avec un sentiment mélancolique, affirme le Délégué Départemental du Nord, Pierrot Augustin. Et Pour éviter la reproduction d’un tel drame, les autorités locales organisent une série d’activités de sensibilisation et de mobilisation afin d’aider les gens à prendre conscience de l’énorme danger auquel leur vie est exposée dans la vente illicite des produits pétroliers.

Cette catastrophe devrait servir d’exemple aux habitants de la deuxième ville du pays, mais fort malheureusement, ils n’ont pas tiré de leçon de ce qui s’est passé, se désole le Délégué Départemental du Nord, Pierrot Augustin, qui déplore que jusqu’à présent, le commerce illicite de carburant qui continue pour la plus belle dans la Cité Christophienne.

“Les autorités locales ont déjà procédé à plusieurs arrestations, mais malgré la pression exercée par les responsables de la deuxième ville du pays contre les vendeurs illicites de carburant, certains s’obstinent à gagner leurs vies en vendant de l’essence au noir à travers les rues du Cap-haïtien.

Un (1) an après cette tragédie, la crise de carburant reste entière dans quasiment toutes les villes du pays. Les produits pétroliers se raréfient dans les stations-services des dix (10) départements géographiques du pays, mais se commercialisent dans tous les coins de rues. Autant dire que le risque d’éventuelles explosions liées au stockage de produits pétroliers reste imminent.

Job David Boisrond.