Le Premier ministre, Dr. Ariel Henry, prend charge. Toujours sans l’aide d’un président de la République. Pourtant, il existe trois chantiers à mettre en œuvre : la sécurité, les élections et le développement. Comment le Dr. Henry pourra-t-il s’y prendre ? Se retirer ou se maintenir au pouvoir ?
Les deux semblent se valoir largement en termes d’inefficacité. Les intérêts fondamentaux de la nation ne sont pas à l’ordre du jour. Depuis l’assassinat de Jovenel Moise, dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021, le Dr. Ariel Henry, sans honte, s’est plutôt amusé à se voir en digne héritier du président défunt. Il veut continuer à se porter garant d’une mauvaise gouvernance.
Qui comprendra que le Dr. Ariel Henry, hissé par chance à la tête de la Primature est seul malgré la présence de ses ministres ? Au regard des faits, il n’est pas osé de dire que sa solitude le rend très malléable et manipulable. Le septuagénaire n’a-t-il pas l’obligation d’obéir aveuglement au Blanc qui l’a protégé de la fougue du jeune Dr. Joseph ? Alors, qu’on ne s’attende pas à des merveilles !
Aujourd’hui, le pays est vidé de ses institutions. Donc, à quoi a servi la troupe du Dr. Ariel Henry ? A piller les caisses de l’Etat et à détourner les fonds publics ? Le président du sénat parle d’un Gouvernement qui opère sans compter et sans contrôle. Qui comprendra qu’il aurait été tellement plus intéressant de mettre en œuvre les trois chantiers prioritaires : sécurité, développement et élections pendant tous ces mois ?
Dans un pays aussi vide, parce qu’il est vidé violemment de son président, un Gouvernement ne s’installe pas. On bouge. On travaille tous ensemble. Point barre !
Robenson D’Haiti