Uni Fm, 102.7. – Des appels à la démission du Premier Ministre Ariel Henry et de son gouvernement se font désormais sentir. Du nombre de ses appels, le parti politique Fanmi Ayisyen Reveye (FAR) qui croit que l’équipe en place n’a aucune marge de manœuvres pour juguler la situation.
«En raison de nombreuses considérations faites sur le chaos qui s’installe dans le pays, le parti politique FAR appelle à la démission du Premier Ministre Ariel Henry et de son gouvernement parce qu’ils ne font montre d’aucune volonté ni d’aucune capacité pour résoudre cette crise mettant en péril la vie des citoyens haïtiens », déclare Angelot Gresseau secrétaire général du parti FAR précisant que cette structure depuis sa création se met toujours du côté des plus faibles pour donner écho aux revendications populaires.
L’incapacité manifeste d’Ariel Henry et de l’équipe gouvernementale à résoudre le problème lié à l’insécurité dans le pays, la détérioration de la gourde par rapport au dollar, la cherté de la vie, la famine existant chez la moitié de la population sont autant de considérations mises en avant par le FAR pour dénoncer l’incapacité de l’équipe au pouvoir à mettre la paix chez les haïtiens afin que le pays puisse revenir à un fonctionnement normal.
Le parti Fanmi Ayisyen Reveye met en accusation Ariel Henry avec ses ministres dans la fuite des ressources humaines qualifiées du pays à travers de nombreux programmes migratoires comme celui de Humanitarian Parole où des haïtiens quittent par dizaines le pays pour aller s’installer aux Etats-Unis ou au Canada fuyant le terrible enfer qu’est devenue la cité d’après Galène Bien-Aimé et Angelot Gresseau respectivement Secrétaire exécutive et secrétaire général de ladite entité politique signataires de la note en question.
Notons qu’à la cérémonie d’installation des juges à la cour de Cassation, le Premier Ministre Ariel Henry avait promis de mettre le cap sur les élections en procédant prochainement à la nomination des membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP). D’aucuns se demandent, des élections transparentes, honnêtes et crédibles sont-t-elles possibles dans ce contexte délétère où la libre circulation des vies et des biens devient carrément quasi impossible dans certains endroits du pays.