Depuis plus de huit jours, plusieurs régions d’Haïti, dont Port-au-Prince, sont plongées dans le noir. En effet, la centrale hydroélectrique de Péligre est à l’arrêt. Cette fermeture est revendiquée par Me Robenson Mazarin, coordonnateur du Mouvement des Citoyens Engagés du Centre (MOCEC).
Selon lui, il s’agit d’un moyen de pression pour forcer l’État à agir. Il demande l’envoi immédiat de forces de l’ordre afin de reprendre le contrôle de Mirebalais et Saut-d’Eau. Ces deux communes sont entre les mains du groupe armé « Viv Ansanm », récemment qualifié de groupe terroriste par les États-Unis.
En outre, Me Mazarin réclame plus de policiers, mieux équipés, avec armes, drones et munitions. Il affirme que, si rien n’est fait, ses partisans libéreront les zones dans les prochains jours.
De plus, il menace d’occuper la centrale avec un million de personnes. Il juge les conditions de vie locales inacceptables. « L’État agit trop tard. Il faut intervenir maintenant », a-t-il lancé sur Magik9.
« C’est un État pompier. Nous donnons la garantie que les autorités vont intervenir et nous libérons Mirebalais », a-t-il ajouté lors de cette intervention.
Ainsi, l’électricité ne sera rétablie que lorsque la sécurité sera assurée.