Arrivé à la primature pour une seconde fois, le Premier Ministre Garry Conille succède à Ariel Henry, suite à une contestation populaire. Après un mois à la tête de la primature, le PM Conille est déjà confronté à d’énormes adversités. Dans son éditorial du mercredi 24 juillet 2024, le DG de la radio Uni FM fait le point sur les différents problèmes déjà rencontrés par le nouveau locataire de la primature.
En effet, le Directeur général de la station émettant sur la 102.7, Uni FM, a présenté le Premier Ministre Garry Conille comme une personne juste, loyale et intègre, qui dès son arrivée à la primature, a montré une volonté de changer les choses. La compétence à la place de la militance, la jeunesse, souvent méprisée, va être prise en considération. Ainsi, le choix de plusieurs jeunes compétents dans son gouvernement, comme le Ministre de la Santé ou encore la Ministre des affaires étrangères, Mme Dominique Dupuy, témoigne du passage de la parole aux actes.
Cependant, le premier homme de la radio Uni FM a fait remarquer que des politiciens traditionnels menacent déjà le Premier Ministre Conille, qui semble vouloir changer les données. Que ce soit par la manière d’arriver dans l’administration publique ou par le rappel de plusieurs diplomates haïtiens nommés injustement ou impliqués dans des dossiers de corruption.
Un ancien Ministre a déjà menacé l’actuel locataire de la primature, selon les rumeurs qui circulent dans les rues de la capitale. “La lutte pour le changement doit commencer par là”, a martelé Jocelyn Perez, qui estime que le pays a besoin de personnalités comme le PM Conille.
Selon le DG de la radio Uni FM, ces menaces proviennent des anciens chefs corrompus qui sont mécontents. “Certains ministères ne vous seront jamais attribués”, a déclaré M. Perez, au micro de la 102.7, radio Uni FM.
Garry Conille n’est pas un Premier Ministre de doublure, c’est un homme fort qui a un agenda. Les Conseillers présidents ont leurs cahiers de décharges des différentes structures qui les ont envoyés, c’est pourquoi il faut un protecteur des intérêts de la population.
Gréguy Dormevil