Protéger et servir, telle a toujours été la mission de la Police nationale d’Haïti (PNH). Mais pour jouer efficacement ce rôle, le policier considéré comme “protecteur et serviteur” doit relativement jouir d’une confiance.
La PNH compte aujourd’hui 27 ans d’existence. Comment tout un peuple en vient-il à perdre foi presque définitivement en cette institution originellement consacrée à la protection de la population?
Des victimes de kidnapping témoignent avoir été enlevées par des policiers. Des bandits sont approvisionnés en munitions par des agents de l’ordre, raconte-t-on. On dit aussi que certains policiers sont à la solde des gangs armés. Des organismes de droits humains accusent souvent des policiers de violations des droits de l’homme. Donc, depuis plus d’une dizaine d’années,la PNH semble n’avoir posé aucune action digne d’estime et de louange.
La confiance d’un nombre grandissant d’Haïtiens envers la police est en baisse.
La population en vient même à parler d’individus en uniforme de police. C’est une façon pour les Haïtiens de dire qu’ils ne savent pas s’il s’agit de “Le Police” ou de la police.
Comment le Conseil supérieur de la police nationale (CSPN) peut-il résoudre ce problème qui affecte l’intégrité de la police nationale d’Haïti (PNH)?
Robenson D’HAÏTI