Mort tragique d’une femme haïtienne en République dominicaine : les conséquences des politiques migratoires

Mort tragique d’une femme haïtienne en République dominicaine : les conséquences des politiques migratoires

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Lourdia Jean Pierre, une Haïtienne de 32 ans, est morte vendredi dernier en accouchant seule chez elle. Elle vivait à Pedro Sánchez, un village reculé de la province d’El Seibo, en République dominicaine.

Elle a choisi de rester chez elle par peur d’être arrêtée. Le gouvernement dominicain a en effet durci sa politique : seuls les migrants en situation régulière ont accès aux soins. Son mari, aussi sans papiers, a hésité à appeler les secours. Il craignait l’intervention des services d’immigration.

Le couple vivait dans la précarité. Le nouveau-né a survécu. Un proche le prend actuellement en charge à Miches. Lourdia avait quatre enfants. Deux vivent toujours en Haïti.

Sa mort relance le débat sur le traitement réservé aux migrants haïtiens en République dominicaine. Les défenseurs des droits humains dénoncent une politique jugée discriminatoire. Pendant ce temps, Haïti continue de sombrer dans le chaos, pris en otage par les gangs armés.

Lourdia Jean Pierre devient un nouveau visage de cette crise humanitaire ignorée. Son histoire illustre les conséquences tragiques des barrières d’accès aux soins.

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