La ville de Springfield, dans l’Ohio, est secouée par des rumeurs infondées affirmant que des immigrants haïtiens mangeraient des animaux de compagnie. Ces fausses informations, amplifiées par Donald Trump et le sénateur JD Vance, ont mené à une alerte à la bombe le 12 septembre. La police a évacué des écoles et des bâtiments publics, bien que la menace soit jugée non fondée.
Lors d’un débat, Trump a répété ces accusations en déclarant : « À Springfield, ils mangent les chiens ». Ces propos, largement relayés par l’extrême droite, alimentent la désinformation et ciblent les Haïtiens, déjà vulnérables. Des personnalités comme Stephen Miller et Elon Musk ont également contribué à répandre ces rumeurs.
La Maison Blanche et les autorités locales ont fermement démenti ces allégations. Le porte-parole de la sécurité nationale, John Kirby, a condamné les discours républicains, les qualifiant de « dangereux » et « racistes ». Ces accusations, selon lui, risquent de pousser certains individus à agir violemment.
La communauté haïtienne, représentée par la Haitian Bridge Alliance, dénonce une campagne de stigmatisation. Le maire de Springfield a, quant à lui, souligné que l’alerte à la bombe contenait des propos « haineux » envers les immigrés.
Ces événements illustrent une nouvelle tentative d’instrumentalisation politique de la peur et des préjugés à l’approche des élections américaines.