Ayibopost s’est rendu dans le Sud, pour constater les dégâts causés par le tremblement de terre du samedi 14 août 2021. Nous vous proposons ce reportage en photos. A côté du désespoir et des dégâts matériels immenses, certains font quand même preuve de courage. Les photos sont de Valerie Baeriswyl et de Feguenson Hermogène.
Devant une maison détruite par les secousses, un petit chariot porte l’inscription: “Psaume 23: Laissez Jésus agir à votre place”. Photo: Feguenson Hermogene
Devant l’aéroport des Cayes, cette jeune femme reçoit les premiers soins avant de monter dans l’avion médical pour Port-au-Prince. Photo: Valérie Baeriswyl
A l’entrée de Marceline, Camp Perrin, la route s’est fendue en deux. La maison au bord de la route était un péristyle. Photo: Valérie Baeriswyl
A Marceline, les restes de la maison de la Manbo Yolande s’étalent sur la chaussée. Photo: Feguenson Hermogene
Le péristyle dans lequel ils se trouvaient a été détruit lors du tremblement de terre. Photo: Valérie Baeriswyl
L’homme en chemisette blanche et jeans bleu se tient devant sa maison détruite. Il a été enlevé des décombres sous lesquels il était enseveli. Photo: Feguenson Hermogene
A Camp Perrin, une pelleteuse s’active sur les restes d’une école de trois étages, le college de Mazenod. Photo: Valérie Baeriswyl
A Mak, une localité située à côté de Saut Mathurine, une route en terre battue présente plusieurs fissures. Photo: Feguenson Hermogene
Un homme montre les restes de sa maison. Ses enfants sont morts à l’intérieur. Photo: Valérie Baeriswyl
A la demande d’un prêtre, cet homme et quelques autres essayent de s’engouffrer dans l’évêché détruit, pour récupérer certains documents comme des passeports. Trois personnes sont mortes à l’intérieur. Photo: Valérie Baeriswyl
Au lendemain du tremblement de terre, dans un parc situé en face de l’évêché, des hommes jouent aux dominos, comme pour rappeler que la vie continue malgré tout. Photo: Valérie Baeriswyl
Un homme porte une malle remplie de documents, retirée sous les décombres de l’évêché. Photo: Valérie Baeriswyl
Une partie de ce cimetière a été endommagée par le séisme, à Marceline. Il est situé à quelques mètres de l’église catholique Saint Agnès, elle-même détruite lors de la catastrophe. Photo: Valérie Baeriswyl
Un homme enlève un panneau solaire installé sur l’hôtel Petit Pas, complètement détruit. Photo: Valérie Baeriswyl
Un homme a récupéré du fer de construction, extrait des restes de l’hôtel Petit Pas, pour aller le revendre. Photo: Valérie Baeriswyl
Des restes de produits abandonnés par une famille dont la maison a été détruite. Photo: Valérie Baeriswyl
A Marceline, Camp Perrin, cette femme essaie de se faire à manger. Sa maison a été détruite. Photo: Valérie Baeriswyl
Une femme allaite son neveu, né par césarienne un jour avant le tremblement de terre, à l’hôpital Saint-Antoine. La maison de la famille a été détruite, et ils sont obligés de s’installer dans la cour de l’hôpital. Photo: Valerie Baeriswyl
Lovelie Jérôme, 26 ans, se prend en photo devant sa maison détruite, pour envoyer l’image à son frère qui vit à Port-au-Prince. Photo: Valérie Baeriswyl
Glissement de terrain sur la route de Camp Perrin. Photo: Feguenson Hermogene
“M anvi viv tankou moun”, traduit par “Je veux vivre comme un être humain”. C’est ce qui est écrit sur le t-shirt de cet homme, voisin de Lovelie Jérôme. Photo: Valérie Baeriswyl
Un enfant part à la recherche d’eau potable, devenue rare après le tremblement de terre. Photo: Valérie Baeriswyl
Aux Cayes, non loin de l’évêché, deux jeunes femmes passent devant une maison effondrée, un parapluie rose sur leurs têtes. Photo: Valérie Baeriswyl
Au campus du Séminaire Collège de Mazenod, la maison des religieux est sérieusement endommagée. Photo: Valérie Baeriswyl
Valérie Baeriswyl est photojournaliste freelance, d’origine suisse, formée à l’EMI-CFD de Paris. Pigiste pour l’AFP depuis 2016, ses photos sont publiées dans différents médias à travers le monde : Le Temps, Le Monde, El Pais, Libération, Courrier international, Aften Posten Innsikt, Miami Herald, The New York Times… En 2012, elle reçoit le Grand Prix Paris-Match du photoreportage avec son travail « Convertie ». En 2015, elle s’installe en Haïti et rejoint le Kolektif 2D qui publie ses reportages dans la revue Fotopaklè.