Dener Ceide

Dener Ceide naît à Cherettes, une localité de Saint-Louis du Sud en 1979. Artiste dans l’âme,

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“LÈ LI JOU” : le 31ᵉ bijou littéraire d’Agénor Cadet se profile à l’horizon

“LÈ LI JOU” : le 31ᵉ bijou littéraire d’Agénor Cadet se profile à l’horizon

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Il m’a tendu le manuscrit, son regard portant le poids de l’histoire qui s’y déroule. “Voici le dernier vers, Robenson D’Haïti,” a-t-il murmuré, “celui qui scelle ce recueil de poèmes, né autour du verre partagé entre amis, ce lundi 11 mars 2024.”

J’ai laissé mon regard errer sur le titre de l’ouvrage : “LÈ LI JOU”, gravé de la plume de Pierre Josué Agénor Cadet. C’était captivant, dans ce pays enserré par les ténèbres et l’obscurantisme des dirigeants.

Dans ce 31ᵉ ouvrage de l’auteur, où créole et français s’entremêlent, se dévoile un chemin poétique opulent, tissé de rêves et de réalités. À travers ses vers, Pierre Josué Agénor Cadet sonde les profondeurs, révélant les tourments intérieurs, les aspirations étouffées de son peuple, et les dures réalités qui émaillent le tissu social haïtien.

Son style lyrique et évocateur, combiné à une langue riche et expressive, crée une ambiance, invitant le lecteur à ressentir chaque émotion avec intensité.

Dans “Espwa”, l’un des poèmes les plus saisissants de ce recueil, l’auteur explore avec une lucidité désarmante les réalités impitoyables de la vie haïtienne, peignant un tableau sombre où la mort, la violence et la souffrance se côtoient dans une danse macabre. Pourtant, au cœur de cette noirceur, perce une lueur fragile d’espoir, témoignage poignant de la dignité d’un peuple qui refuse de plier sous le poids de l’adversité.

“(…) kadav moun

pa sispann krake

anba dan chen.

Peyi a nan kouri.

Ki kote lap rive?”

Personne ne connaît la destination de ce pays que chacun croit incapable de se diriger quelque part. Sa poésie résonne avec une sincérité brutale, touchant les cœurs et les esprits des lecteurs.

Tel est mon jugement sur ce manuscrit que j’ai eu le privilège de parcourir d’une seule traite, en compagnie du poète lui-même. J’ai été profondément touché par la puissance émotionnelle de son œuvre, et j’ai hâte de partager cette expérience avec d’autres lecteurs lors des séances de vente-signature prévues pour célébrer la sortie de ce 31ᵉ bijou littéraire : “LÈ LI JOU”.

Robenson D’HAÏTI

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